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LA CHRONIQUE DE HAGBÈ/ En route vers 2026 : Pourquoi le candidat de la rupture incarne l’idéal pour l’avenir du Bénin

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Alors que le paysage politique béninois s’organise déjà en coulisses pour les élections générales de 2026, une certitude se dessine : le candidat soutenu par le président Patrice Talon incarne, pour beaucoup, la continuité des réformes, de la stabilité et d’un développement désormais irréversible.

Dans le contexte de la fusion entre le Parti du Renouveau Démocratique (PRD) et l’Union Progressiste (UP), désormais connue sous le nom d’Union Progressiste le Renouveau (UPR), certaines interrogations juridiques et politiques émergent. Que se passerait-il si le PRD décidait aujourd’hui de se retirer de cette fusion ?

Le code électoral béninois, notamment en matière de parrainage, reste clair : seuls les partis disposant d’élus peuvent présenter des candidats. À ce jour, les mandats en cours députés, maires, conseillers municipaux ou communaux sont liés à l’UPR, entité politique légalement reconnue. Le retrait du PRD, même s’il venait à se formaliser avant les échéances de 2026, n’entraînerait pas automatiquement la restitution des sièges ou des mandats.

Cela signifie que, sauf création d’une nouvelle structure conforme aux exigences du code électoral, seul l’UPR conserve le droit de parrainer ses propres candidats issus de la fusion. La représentation nationale ne se résume donc pas à une bataille de symboles, mais à une réalité juridique.

Dans ce contexte, l’identité du futur candidat du camp présidentiel est scrutée avec attention. S’il n’a pas encore été officiellement désigné, il ne fait plus de doute que celui qui portera l’héritage de la “Rupture” bénéficiera d’une double légitimité : celle de l’action concrète et celle de l’espérance nationale.

Patrice Talon, dont le second quinquennat a été marqué par des réformes majeures en matière de décentralisation, d’assainissement des finances publiques, d’investissements dans les infrastructures, et de transformation de l’économie, laisse derrière lui un Bénin modernisé et ambitieux.

Le prochain président devra consolider ces acquis, éviter le retour des vieux démons politiciens, et porter la nation vers l’émergence. Ce profil, selon plusieurs analystes, correspond parfaitement au choix que fera le président Talon, réputé pour sa discrétion mais aussi pour son attachement à l’efficacité.

Dans les rues de Porto-Novo, comme sur les marchés de Parakou ou dans les écoles de Natitingou, l’attente d’un “Talon 2.0” est palpable. Non pas un clone, mais un homme ou une femme capable de faire mieux, en s’inspirant du socle solide laissé par le régime actuel.

Les Béninois veulent de la continuité, mais aussi de l’amplification. Ils veulent que la lutte contre la corruption ne faiblisse pas, que les infrastructures ne s’arrêtent pas, que l’école et la santé continuent à se moderniser.

En ce sens, le futur candidat de la mouvance présidentielle ne partira pas seul. Il portera un bilan, une vision, et un peuple qui, de plus en plus, reconnaît que le chemin emprunté depuis 2016 était peut-être le bon.

L’histoire politique récente du Bénin montre que les querelles d’appareils n’empêchent pas l’émergence des idées fortes. Et si, en 2026, le vrai clivage n’était pas entre partis, mais entre projets ? À cette question, le candidat du président Talon pourrait bien apporter la réponse que les Béninois attendent.

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