Politique & Société

Bénin : Les parlementaires francophones séduits par le dynamisme industriel et culturel du pays

En marge de la 31ᵉ Assemblée régionale Afrique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), les parlementaires francophones présents à Cotonou ont découvert, ce mercredi, deux facettes majeures du Bénin contemporain : son essor industriel à travers la visite de la Zone économique spéciale de Glo-Djigbé (GDIZ) et son patrimoine historique à Ouidah.

Cette journée socioculturelle, initiée par le Président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou VLAVONOU, visait à offrir aux délégations étrangères une immersion dans le Bénin d’aujourd’hui, entre modernité économique et mémoire historique. Aux côtés de leurs hôtes béninois, on retrouvait notamment Hilarion Etong, président de l’APF, Isidore Mvouba, président de l’Assemblée nationale du Congo, ainsi que plusieurs parlementaires venus d’Afrique francophone

La première escale s’est faite à la GDIZ, symbole du virage industriel amorcé par le gouvernement béninois sous l’impulsion du président Patrice Talon. Accueillie par Faki Adje, Directeur général adjoint, la délégation a bénéficié d’une présentation détaillée de la zone, avant d’entamer une visite guidée de plusieurs unités industrielles.

Les parlementaires ont ainsi pu découvrir les installations de transformation du coton, les usines de fabrication de carreaux, et d’autres unités de production modernes illustrant le potentiel de transformation locale au Bénin. Une photo de famille a immortalisé ce moment fort, ponctué de commentaires élogieux de la part des visiteurs impressionnés.

Ouidah : sur les traces de l’histoire

Après le poumon industriel, cap sur Ouidah, cité emblématique de la mémoire africaine. Les parlementaires y ont visité trois lieux chargés de symboles : la forêt sacrée de Kpassè, le temple des pythons et la Route des esclaves, retraçant la douloureuse histoire de la traite négrière.

À l’issue de cette journée, plusieurs parlementaires se sont exprimés, saluant les progrès réalisés par le Bénin. L’un des témoignages les plus marquants reste celui du député Laddy Yangotikala du Congo :

« Je vais quitter le Bénin avec l’impression qu’à partir d’ici, l’Afrique peut véritablement écrire une nouvelle page de son histoire. Ce que j’ai vu ici, à la GDIZ et à Ouidah, me montre qu’avec le leadership et la volonté, il est possible de rompre avec les dépendances extérieures. Le Bénin incarne ce renouveau africain. »

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