Rafraîchissante, hydratante, riche en vitamines… La pastèque est bien plus qu’un simple fruit estival. Tour d’horizon de ses nombreux bienfaits.
Elle trône sur nos tables dès les premiers jours de chaleur, symbole par excellence des vacances et de la détente. La pastèque, ou melon d’eau chez nos cousins québécois, ne se contente pas de rafraîchir : elle regorge de bienfaits nutritionnels insoupçonnés.
Composée à plus de 90 % d’eau, selon l’Agence pour la recherche et l’information en fruits et légumes (Aprifel), la pastèque est une arme naturelle contre la déshydratation. Un atout de taille lors des canicules estivales ou après un effort physique.
Mais son intérêt ne s’arrête pas là. Ce fruit gorgé de soleil est aussi une petite bombe de nutriments. Riche en potassium (environ 100 mg pour 100 g), elle participe à la régulation de la pression artérielle et au bon fonctionnement musculaire. À consommer toutefois avec modération en cas de troubles rénaux, des cas d’hyperkaliémie ayant déjà été signalés dans la littérature médicale.
Côté vitamines, la pastèque coche toutes les cases : provitamine A via les bêta-carotènes (1 220 µg/100 g), vitamine C, B6 et B9. Elle contient aussi des antioxydants puissants, tels que les lycopènes, qui lui donnent sa chair rouge caractéristique et protègent les cellules du vieillissement prématuré.
Autre bonne surprise : ses graines, souvent écartées à tort, sont comestibles et très nutritives. Elles renferment vitamine C, fer, zinc et acides gras insaturés. Et même l’écorce, souvent jetée, peut être consommée après préparation : débarrassée de sa peau extérieure ou marinée, elle offre un concentré de nutriments tout aussi bénéfique.
Pour choisir la pastèque parfaite, un seul secret : le bruit. Si elle résonne comme un tambour sous la paume, c’est qu’elle est bien juteuse à l’intérieur. Un fruit sec, lui, absorbera le son.
En salade, en jus, ou même en soupe avec du concombre comme le propose le chef Grégory Cohen, la pastèque est une invitation à l’originalité dans nos assiettes.