Face à la dégradation critique de plusieurs infrastructures routières à travers le pays, le gouvernement du Bénin a décidé de passer à l’action. Réuni en Conseil des ministres ce mercredi sous la présidence du chef de l’État Patrice Talon, l’exécutif a donné son feu vert pour le lancement immédiat de travaux d’urgence sur une trentaine d’ouvrages identifiés comme défectueux ou effondrés.
Les ouvrages concernés sont répartis dans plusieurs communes, notamment Toucountouna, Cobly, Kérou, Copargo, Kandi, Banikoara, Parakou, Cotonou, Abomey-Calavi, Porto-Novo, Avrankou, Ouinhi, Djidja, Klouékanmè, Comè et Grand-Popo. Les dommages observés vont de simples détériorations aux effondrements partiels, en passant par des équipements de sécurité routière gravement endommagés (glissières, garde-corps…).
Trois types d’axes concernés : non revêtus, bitumés et ruraux
Le programme de réhabilitation couvre un large éventail de voies :
Routes non revêtues, telles que Toucountouna , Pèporiyakou, Cobly Matéri ou encore Parakou , Binassi , Nikki ;
Routes bitumées, dont les axes Kandi Banikoara, Godomey , Calavi, Bohicon Dassa et le pont Martin Luther King à Cotonou ;
Pistes rurales, comme Fowa , Singré Anandana et Comè , Kpablè.
L’objectif affiché du gouvernement est clair : rétablir la sécurité et la fluidité de la circulation dans les meilleurs délais, tout en limitant les risques d’accidents et en protégeant les infrastructures existantes contre une détérioration accrue.
À cet effet, le Conseil des ministres a autorisé la contractualisation directe avec les entreprises adjudicataires, afin d’assurer une mise en œuvre rapide et efficace des travaux, dans le strict respect des cahiers de charges.
Avec l’approche de la saison des pluies et l’importance stratégique des axes concernés pour l’économie nationale, l’État entend mobiliser tous les moyens nécessaires pour que ces chantiers soient menés à bien dans les délais les plus courts.
