Le Ministère du Développement et de la Coordination de l’Action Gouvernementale (MDC) a tenu, les 24 et 25 juillet 2025 à Abomey-Calavi, la 10e édition de sa retraite stratégique, réunissant les principaux cadres de direction du ministère autour d’un objectif clair : faire le point sur les réformes engagées et impulser une nouvelle dynamique d’action à l’approche de 2026.
Cette retraite, la dernière du quinquennat en cours, s’est déroulée en présence du Ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané, de son Directeur de Cabinet Alastaire Alinsato, et de la Secrétaire générale adjointe Crescentia Tossou Yaro. Dans son discours d’ouverture, cette dernière a rappelé l’importance de cet exercice stratégique dans l’amélioration continue des performances ministérielles.
Prenant la parole, Abdoulaye Bio Tchané a insisté sur le caractère crucial de cette édition, qualifiée de « retraite de transformation », au croisement entre l’héritage des réformes passées et la projection vers l’avenir. « L’année 2025 n’est pas ordinaire. Elle est celle de la consolidation et de l’accélération », a-t-il déclaré.
Le Ministre d’État a appelé à une mobilisation renforcée des cadres du MDC autour des nouvelles attributions du ministère, tout en saluant leur montée en compétence : « Vous êtes devenus plus exigeants, plus agiles, plus engagés », a-t-il affirmé. Il a également souligné l’importance des échanges à venir, invitant les participants à faire preuve de franchise, de rigueur et d’esprit de co-construction.
Moment fort de son intervention : l’évocation de la Vision nationale de développement « Bénin 2060 ALAFIA : un monde de splendeurs », récemment adoptée par l’Assemblée nationale. Pour Bio Tchané, cette vision est une feuille de route ambitieuse qui confère au MDC la responsabilité de son opérationnalisation. Il a exhorté ses collaborateurs à transformer cette ambition nationale en actions concrètes et mesurables.
Cette retraite stratégique a réaffirmé la volonté du ministère de devenir un modèle de gouvernance du développement au Bénin. Loin d’un simple bilan, la rencontre a été pensée comme un levier de transformation organisationnelle, fidèle à l’exigence d’efficacité fixée par le chef de l’État.
