Les récentes manifestations des jeunes travailleurs au sein de la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) ont suscité une attention médiatique considérable. Cependant, il est essentiel d’aborder ces événements avec discernement et de replacer les faits dans leur contexte pour éviter toute interprétation hâtive.
Les jeunes concernés par ces manifestations sont principalement des stagiaires envoyés par l’Agence Nationale pour l’Emploi (ANPE) dans le cadre du programme Azôli. Ce programme vise à offrir une formation pratique aux jeunes peu ou pas instruits, leur permettant d’acquérir des compétences professionnelles dans des secteurs clés tels que le textile, la transformation de la noix de cajou, et d’autres activités industrielles .
Il est crucial de noter que ces jeunes ne sont pas employés en tant que contractuels. Leur statut est celui de stagiaires en apprentissage, ce qui signifie qu’ils ne bénéficient pas des mêmes avantages que les employés permanents. Cette distinction est fondamentale pour comprendre les attentes et les réalités auxquelles ces jeunes sont confrontés.
La GDIZ représente un modèle de développement industriel inclusif. Elle offre à des milliers de jeunes l’opportunité d’acquérir une formation professionnelle et d’intégrer le marché du travail. À ce jour, plus de 5 000 jeunes ont été formés et recrutés au sein de la zone industrielle, bénéficiant d’une allocation mensuelle et d’une formation gratuite .
Ce modèle s’inscrit dans une vision plus large du gouvernement béninois visant à créer 300 000 emplois directs d’ici 2030, avec un accent particulier sur l’insertion des jeunes dans le tissu industriel du pays .
Concernant les préoccupations liées à la sécurité en dehors des locaux de l’entreprise, il convient de préciser que cette problématique ne relève pas directement de la responsabilité de la GDIZ. Cependant, des séances d’information sont organisées avant le départ des jeunes vers leur site d’apprentissage pour les sensibiliser aux mesures de sécurité et aux comportements appropriés. La collaboration entre les jeunes, les employeurs et les autorités locales est essentielle pour assurer un environnement de travail sécurisé et harmonieux.
