En réponse aux critiques émises par l’Organisation du corridor Abidjan-Lagos (Ocal), qui dénonçait de longs délais de traitement aux postes de contrôle de Sèmè-Kraké et Hillacondji, le ministre conseiller chargé des Infrastructures et du Cadre de vie, Jacques Ayadji, a effectué une visite inopinée le samedi 10 mai. Objectif : constater de visu la réalité sur le terrain.
Le rapport de l’Ocal faisait état d’un délai allant jusqu’à 96 heures à Hillacondji et jusqu’à 4 jours à Sèmè-Kraké pour le traitement des camions. Des chiffres jugés “inadmissibles” par le ministre, au regard des efforts engagés par le gouvernement béninois pour fluidifier la circulation sur ce corridor stratégique.
Sur place, les témoignages recueillis contredisent les observations du rapport. Policiers, douaniers, commissionnaires et transporteurs ont unanimement souligné l’efficacité des procédures. Dr Roland Nestor Dégila, directeur régional de la douane, affirme que “la célérité est garantie dès lors que les usagers sont en règle”. Arnaud Camille Midjrokan, receveur des Douanes à Sèmè-Kraké, assure pour sa part que “les dossiers sont traités dans les meilleurs délais, qu’il s’agisse de transit ou de mise à la consommation”.
Les acteurs privés n’ont pas manqué de saluer les progrès réalisés, notamment la dématérialisation des formalités. Claude Kpakpo, président des transitaires, a indiqué que “les démarches peuvent même être initiées avant l’arrivée des camions, ce qui réduit considérablement les délais”.
