À huit mois du lancement des élections générales de 2026, le gouvernement béninois affiche sa détermination à garantir des scrutins paisibles et sécurisés. Pour la première fois dans l’histoire du pays, les législatives, les communales et la présidentielle seront organisées dans un même cycle électoral. Une échéance cruciale qui place l’ordre public au cœur des priorités gouvernementales.
Lors d’un point de presse tenu vendredi 23 mai, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a livré un message clair à l’ensemble de la classe politique :
« Il n’y aura pas de place pour le désordre. Nous avons le devoir de garantir la sécurité à nos compatriotes et la paix à notre pays », a-t-il déclaré.
Cette déclaration intervient dans un contexte où les souvenirs des tensions électorales de 2019 restent vifs. Cette année-là, le pays avait été secoué par des violences post-électorales liées à une crise de représentativité au Parlement.
Pour éviter toute récidive, le gouvernement promet une vigilance accrue. « Tous les fauteurs de troubles devront être prêts à répondre de leur forfait devant les instances compétentes », a averti Houngbédji, appelant la classe politique à faire preuve de responsabilité et à privilégier la voie démocratique.
L’exécutif béninois entend ainsi poser les bases d’un scrutin exemplaire, en s’appuyant sur le respect des lois électorales et sur la neutralité des institutions. Il invite également les citoyens à la vigilance et à la participation, tout en rejetant fermement toute tentative de déstabilisation.
