Le Bénin réalise une économie substantielle de six milliards de francs CFA par an grâce à l’optimisation de sa carte diplomatique. Une performance que le ministre des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, attribue à la « diplomatie de l’utilité » mise en œuvre sous l’impulsion du président Patrice Talon.
Depuis l’arrivée du président Talon au pouvoir en 2016, le pays a engagé des réformes profondes dans plusieurs secteurs, y compris la diplomatie. Parmi les mesures fortes : la fermeture stratégique de certaines ambassades jugées peu rentables.
Aujourd’hui, le Bénin conserve une quinzaine d’ambassades à travers le monde, concentrées dans les zones géopolitiques clés. Ce redéploiement a permis, selon le chef de la diplomatie béninoise, d’alléger considérablement les charges de fonctionnement du réseau diplomatique.
« Ces six milliards de FCFA par an, c’est autant de ressources réaffectées à la construction de routes, d’écoles, et à d’autres priorités de développement », a précisé Shegun Bakari lors d’une déclaration récente.
Le Bénin a maintenu une présence diplomatique dans les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, ainsi que dans les États avec lesquels il entretient des relations bilatérales stratégiques. Ce recentrage vise une action diplomatique plus concentrée, plus pertinente et plus efficace, selon les autorités.
