Depuis l’annonce au Parlement de la proposition de révision de la Constitution, le débat politique s’est intensifié sur les réseaux sociaux. Ce mercredi, la plénière de l’Assemblée nationale, ouverte pour examiner le texte après avis favorable de la Commission des lois, n’a duré que peu de temps avant d’être renvoyée à ce jeudi.
Mais alors que les discussions s’enflamment, la désinformation gagne du terrain. En effet, plusieurs publications circulant sur la toile affirment que certaines personnalités, proposées pour siéger comme membres de droit du futur Sénat, auraient déjà pris position. Parmi elles, les noms de l’ancien président Boni Yayi et de l’ancien président de la Cour constitutionnelle Maître Robert Dossou ont été largement relayés.
Si Boni Yayi a publiquement décliné l’offre, Maître Robert Dossou, lui, n’a accordé aucune interview. Contacté par Matin Libre TV, l’ancien président de la Cour constitutionnelle a formellement démenti ces informations :
« Depuis juillet ou août 2025, je n’ai donné aucune interview à aucun média, pas même à RFI. Je n’ai autorisé personne à exprimer ma pensée ni à parler en mon nom », a-t-il déclaré.
Cette mise au point vient rappeler la nécessité, pour le public comme pour les professionnels des médias, de vérifier les sources avant de relayer des informations sensibles, surtout dans un contexte politique aussi délicat que celui d’une révision constitutionnelle.
La propagation de fausses citations et d’opinions inventées contribue à entretenir la confusion et à fragiliser le débat démocratique.
À la veille de la reprise des travaux parlementaires, cet épisode souligne une fois de plus l’urgence de renforcer la lutte contre la désinformation et la manipulation de l’opinion publique sur les réseaux sociaux.
Désinformation autour de la révision constitutionnelle : Maître Robert Dossou dément toute déclaration
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