La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a examiné jeudi dernier une affaire aussi rocambolesque qu’inquiétante : un jeune homme, identifié sous les initiales E.C.J., est poursuivi pour avoir tenté de vendre la célèbre statue de l’Amazone du Bénin à l’aide de faux documents de propriété.
Interpellé à la frontière bénino-togolaise, E.C.J. avait d’abord été arrêté dans une affaire liée à la vente d’une bouteille prétendument dotée de pouvoirs mystiques. Son placement en garde à vue puis son transfert au Centre national d’investigations numériques (CNIN) ont permis de découvrir sur son téléphone des documents falsifiés attestant une propriété frauduleuse de la statue de l’Amazone, destinée à être vendue en ligne.
Devant la Cour, le prévenu n’a pas nié les faits. Son complice présumé, jugé sans mandat de dépôt, a vu la relaxe requise par le ministère public au bénéfice du doute.
Le parquet a requis une peine de trois ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million de francs CFA contre E.C.J. Le verdict dans cette affaire est attendu le 9 octobre 2025.