Politique & Société

3e Session de la Commission mixte militaire Bénin–Afrique du Sud : Une coopération renforcée au service de la paix en Afrique

Le Bénin et l’Afrique du Sud ont donné ce mercredi le coup d’envoi de la troisième session de leur Commission mixte militaire. Cette rencontre de haut niveau, organisée à Cotonou, marque une nouvelle étape dans le renforcement des relations bilatérales entre les deux pays, notamment en matière de sécurité, de défense et de lutte contre les menaces asymétriques.

Les travaux, qui s’étaleront sur trois jours, visent à consolider une coopération militaire déjà ancienne, fondée sur l’accord signé en 1994. À travers cette session, les deux États entendent approfondir l’échange de bonnes pratiques, de formations et d’assistance technique dans un esprit de solidarité panafricaine.

Le Capitaine de Vaisseau Régis Ahoueya, Directeur de la Coopération militaire et des Opérations de paix du Bénin, a souligné que ces échanges permettront de faire émerger des actions concrètes et structurées au service de la sécurité collective. « L’appui mutuel et le partage d’expériences sont des leviers essentiels pour répondre efficacement aux défis sécuritaires africains », a-t-il déclaré.

Cheffe de la délégation sud-africaine, Dr Thabekile Gamede a, pour sa part, salué la solidité du partenariat entre les deux pays. Elle a rappelé que l’industrie de défense sud-africaine est en mesure de répondre aux besoins militaires de nombreux pays africains. « Nous devons continuer à bâtir une coopération ambitieuse pour la stabilité et le développement du continent », a-t-elle affirmé, appelant à une diversification des domaines de collaboration.

Prenant la parole au nom du ministère béninois de la Défense, le Général de Brigade Abdul Back Sanni Bachabi a qualifié l’Afrique du Sud de « partenaire stratégique et inspirant ». Il a plaidé pour une coopération évolutive, basée sur les complémentarités entre les deux nations. « L’Afrique doit formuler ses propres réponses aux défis qu’elle affronte. Et cela passe par une coopération forte entre ses États », a-t-il insisté.

Au programme de cette session figurent une évaluation de la coopération militaire bilatérale, l’identification des besoins en matière de formation, ainsi qu’un échange approfondi sur les nouvelles menaces sécuritaires. Les recommandations issues des travaux seront transmises aux ministres de tutelle des deux pays.

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