Politique & Société

Avocatier : faut-il vraiment un mâle et une femelle pour avoir des fruits ?

Contrairement à une idée largement répandue, il n’existe pas d’avocatier « mâle » ou « femelle ». Chaque arbre possède des fleurs hermaphrodites, c’est-à-dire complètes. Mais leur particularité est que les fonctions mâle (production de pollen) et femelle (réception du pollen) ne sont pas actives en même temps. Ce phénomène, appelé dichogamie, complique l’autofécondation et explique pourquoi un seul avocatier produit souvent peu de fruits.

Pour améliorer la pollinisation, les avocatiers sont regroupés en deux catégories : type A (exemple : Hass) et type B (exemple : Fuerte). En plantant un arbre de type A à côté d’un type B, leurs floraisons se complètent, ce qui permet une meilleure fécondation et une récolte beaucoup plus abondante.

En résumé, nul besoin de chercher un arbre mâle ou femelle. Pour profiter de belles récoltes d’avocats, il suffit simplement de planter deux variétés différentes côte à côte.

Partager :
Voir les commentaires (0)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *