Du 28 au 30 juillet 2025, l’École d’Horticulture et d’Aménagement des Espaces Verts (EHAEV) de l’Université Nationale d’Agriculture (UNA) de Kétou ouvre ses portes au public. Parrain de l’événement, le ministre de l’Agriculture, Gaston Cossi Dossouhoui, a lancé les festivités en appelant à faire de l’horticulture un levier d’embellissement durable des cadres de vie urbains et ruraux.
Lundi 28 juillet, les allées fleuries de l’EHAEV ont accueilli une délégation ministérielle venue constater les avancées pédagogiques et techniques de cette école en pleine ascension. Devant les étudiants et formateurs, le ministre Dossouhoui a exprimé toute son admiration pour les installations, les projets d’aménagement paysager, et la diversité des cultures horticoles expérimentées sur place.
« Ce que vous faites ici n’est pas simplement de l’agriculture, c’est de la transformation visuelle et fonctionnelle de notre environnement. Vous êtes les artisans du cadre de vie de demain », a-t-il déclaré, saluant l’évolution d’un enseignement agricole désormais axé sur la pratique, l’innovation et la professionnalisation.
Visite des serres, parcelles expérimentales, ateliers d’arboriculture fruitière et d’horticulture ornementale… Le ministre a pris le temps d’échanger avec les étudiants, soulignant leur rôle dans l’essor d’une filière à fort potentiel économique, écologique et social. Il a particulièrement insisté sur l’opportunité de développer un marché local et régional du végétal décoratif, en positionnant les productions locales fleurs, plants, arbustes – au cœur de l’aménagement urbain.
Dans un geste fort, Gaston Dossouhoui a annoncé que le Fonds National de Développement Agricole (FNDA) financera les cinq meilleurs projets portés par les étudiants de l’EHAEV, une manière concrète de stimuler l’entrepreneuriat jeune dans ce domaine porteur.
La directrice de l’École, Madame Martine Zandjanakou-Tachin, a quant à elle rappelé les objectifs de ces Journées Portes Ouvertes : faire découvrir les métiers de l’horticulture, valoriser les savoir-faire locaux et susciter des vocations. « Travailler la terre, c’est aussi travailler la beauté et la durabilité. À travers l’aménagement paysager, c’est une nouvelle vision du développement que nous proposons », a-t-elle affirmé.
Durant trois jours, visiteurs, élèves, professionnels et décideurs sont invités à parcourir les allées de cette école modèle, vitrine d’une nouvelle génération de bâtisseurs de paysages.
