Le Conseil des ministres tenu ce mercredi 16 juillet 2025 sous la présidence de Patrice Talon a été marqué par une importante série de nominations, principalement dans le secteur judiciaire et au sein de plusieurs ministères clés.
Renforcement de l’appareil judiciaire
De nombreux magistrats ont été nommés dans les juridictions de première instance sur l’ensemble du territoire national, notamment à Cotonou, Porto-Novo, Parakou, Abomey-Calavi, Savalou, Natitingou, Dassa, Djougou, Comé ou encore Malanville. Ces affectations visent à renforcer la couverture judiciaire et à améliorer le fonctionnement des tribunaux à travers le pays. Plusieurs juges et substituts ont été désignés, tant au siège qu’au parquet, dans des cours spécialisées comme la CRIET et la Cour des affaires foncières.
Nominations à la présidence et au ministère de la Justice
À la présidence de la République, M. Sindji Dagbégnon Lacatus Spéro a été nommé collaborateur de l’Agence Judiciaire de l’État (AJE). Au ministère de la Justice, deux nouveaux collaborateurs ont été désignés : Mme Fade Edibi Adéline Josée à la Direction des affaires civiles et des sceaux, et M. Gayet Laurent Médias Tadé à la Direction des affaires pénales et des grâces.
Changements dans les ministères sectoriels
Dans le secteur diplomatique, plusieurs responsables ont été nommés au ministère des Affaires étrangères. Il s’agit de M. Akpé Cocou Marius Loko (DG des Relations extérieures), M. Yasséa Nounagnon Ems-Eddy Houndeffo (DG des Affaires consulaires), M. Simidélé Sèlidji Seth Tebe (DG de l’Attractivité et de la Diplomatie économique) et Mme Adjiri Emilienne Agossa (Directrice de la Planification, de l’Administration et des Finances).
Au ministère de l’Enseignement supérieur, M. Yacole Guy Atohoun devient conseiller technique chargé de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Enfin, M. Hippolyte Ebagnitchie prend la tête de la Société béninoise d’Énergie électrique (SBEE), sous tutelle du ministère de l’Énergie, de l’Eau et des Mines.
Ces nominations traduisent la volonté du gouvernement de renforcer l’efficacité de l’administration publique et de consolider l’indépendance et la performance du système judiciaire.