La ville de Djakotomey a servi de cadre, ce jeudi, à la première Conférence des Préfets de l’année 2025, placée sous la houlette des ministres Raphaël Akotègnon (Décentralisation) et Alassane Seidou (Sécurité). Cette session stratégique s’est penchée sur les défis croissants liés à la sécurité nationale et à l’efficacité de la gouvernance locale.
Dans un contexte régional sous tension, les travaux ont rassemblé préfets et hauts cadres de l’administration autour de priorités structurantes, notamment :
la consolidation de la décentralisation,
l’adaptation des politiques sécuritaires aux réalités locales,
l’accélération des réformes territoriales et institutionnelles.
Le ministre Akotègnon a mis l’accent sur l’implémentation de la Politique nationale de décentralisation (PONADEC 2024–2033), la formation continue des élus locaux à travers le CeFAL, et la réforme en cours de la fonction publique territoriale. Il a également abordé les mesures de prévention des violences électorales en amont des scrutins de 2026, ainsi que les responsabilités des préfets en matière de police administrative.
Son collègue de l’Intérieur a, quant à lui, dressé un tableau clair des menaces sécuritaires actuelles : effets des crises internationales, recrudescence des attaques dans le nord du pays, et nécessité d’un maillage sécuritaire renforcé. Il a insisté sur le rôle accru de l’Agence de protection civile et de l’ABeGIEF, ainsi que sur les progrès dans la sécurisation des frontières.
Dans leurs allocutions, les autorités locales le préfet du Couffo, Christophe Megbédji, et le maire de Djakotomey, Ulrich Sokegbé ont salué le choix de leur commune pour abriter une telle rencontre, symbole d’un État proche des territoires.
En ligne de mire : une année 2025 placée sous le sceau de la vigilance, de la coordination et de la responsabilité, à l’approche d’échéances électorales majeures pour le pays.
