Les Jeux Universitaires du Bénin entrent dans une nouvelle ère avec une réforme d’envergure portée conjointement par le Ministère des Sports et le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Annoncée lors d’une conférence de presse tenue par les principales autorités impliquées, cette initiative marque une volonté ferme de moderniser l’organisation des jeux et de leur conférer un impact durable, tant sur le plan sportif que social.
Une structuration repensée pour une meilleure représentativité
Conservant son format traditionnel en deux phases zonale et nationale , la compétition bénéficie désormais d’un redécoupage territorial stratégique, en cohérence avec les zones d’intervention des Centres des Œuvres Universitaires et Sociales (COUS). Cette réorganisation vise à garantir une meilleure représentativité des établissements d’enseignement supérieur à travers tout le pays.
Région 1 (COUS de Parakou) : une grande zone couvrant le Borgou, l’Atacora, la Donga et l’Alibori.
Région 2 (COUS d’Abomey-Calavi) : divisée en cinq zones, à savoir Zou–Collines, Mono–Couffo, Atlantique, Littoral et Ouémé–Plateau.
Chaque zone organisera les phases éliminatoires sous la supervision des COUS et avec le soutien technique de l’Office Béninois du Sport Scolaire et Universitaire (OBSSU). Les meilleurs collectifs et athlètes individuels accéderont ensuite à la phase nationale, entièrement pilotée par l’OBSSU.
Digitalisation et inclusion : les deux piliers de la réforme
Parmi les innovations phares annoncées, deux initiatives marquent un tournant décisif :
La digitalisation du processus d’inscription, grâce à une plateforme numérique sécurisée, simplifie les démarches et renforce la transparence dans la sélection des participants.
L’intégration de l’handisport, une première dans l’histoire des Jeux Universitaires, permet désormais aux étudiants en situation de handicap de participer pleinement à la compétition, ouvrant ainsi la voie à une inclusion sportive réelle et durable.
La réforme s’inscrit également dans une logique de justice sociale, en veillant à une représentation équilibrée entre les sexes tout au long de la compétition. Une mesure qui illustre l’engagement du gouvernement en faveur de l’égalité des chances et de la promotion du leadership féminin dans le sport universitaire.
« Les Jeux Universitaires doivent être un levier de cohésion, de mérite et d’excellence », a affirmé Victor Soumon LAWIN, Directeur Général de l’OBSSU. Un message partagé par Mme Ghislaine Claude FAGBOHOUN (COUS/AC) et M. Abdou-Raouf Céci SIDI (COUS/P), tous deux confiants quant à la capacité de cette réforme à redonner un souffle nouveau à une compétition qui façonne les leaders de demain.
